LoLRéveil 8h40 (solide grasse matinée pour les deux compères), on enfile vite un petit déjeuner et c'est parti, il faut faire vite les nuages menaçent, 9h45 nous sommes partis.

Effectivement le ciel ne sera pas long às'ouvrir, quelques minutes après le départ il faut enfiler les capes de pluie, la journée commence bien !

La route montagneuse ne fait pas de cadeaux et les lacets s'enchaînent, de plus en plus resserrés, le temps n'y met pas du sien et se gâte de plus en plus. Mais pas qu'un peu en plus, on finit par ne plus y voir a 5m, on se guide avec les phares de celui qui est devant, on avance très lentement mais sûrement. Le paysage doit être beau, vraiment, mais nous ne verrons rien aujourd'hui. On amorce la descente la route se dégrade elle aussi, le typhon ou la mousson l'ont vraiment entamée, la pente devient vraiment importante, on y voit rien, il pleut beaucoup, l'enfer se déchaîne. 12h20, on commence enfin à y voir un peu plus clair et la pluie est moins forte.

La pause déjeuner sera une fois de plus très revigorante, une fois sortis de cette descente infernale on regrette juste de ne pas avoir pu prendre de photos. L'après midi se révèle bien plus agréable, une fois de plus. Nous prendrons de petites routes de campagne, dans un état correct par rapport au Cambodge, rizières et forêt s'alternant, c'est peu dire qu'on en a prit plein les yeux. Nous arriverons à Doc Let vers 16h15, 170 km plus loin, Max ira se reposer, le guerrier doit panser ses plaies, je prendrais un petit bain, «la mer n'attend pas» comme on dit en Bretagne.

Le typhon n'a vraiment pas épargné le Viêt Nam, les arbres sont couchés et les tôles des habitations par terre ou froissées comme tordues de douleur. Les grands hôtels le long de la côte sont bien amochés, les toitures partiellement envolées, les fenêtres privées de leurs volets, le wifi ne fonctionnant bien entendu que rarement.

On va manger, on ne tient plus, demain 140 ou 180 km au programme ça va être tranquille.

Bisous (A)